Recyclage
>Puisque l'ombre gagne
Effectivement ; contrairement à l'OM, l'ombre gagne.
>Puisqu'il n'est pas de montagne
>Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Leçon de géographie : vous voyez les marches de l'oubli ? Non ? Si, faîtes un effort… Voilà. Bon, et bien, au-delà des marches de l'oubli, il y a des vents (force 2 à 3, mer belle à peu agitée). Et bien, aucune montagne n'est plus haute que ces vents. Goldman, c'est bien, c'est facile à comprendre.
>Puisqu'il faut apprendre
>A défaut de le comprendre
Comme je disais, Goldman est facile à comprendre. Si toutefois vous n'y arrivez pas, apprenez-le.
>A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Goldman, malgré son nom, a été très influencé par son éducation catholique. Dès qu'il entend « ainsi soit-il », il commence à vivre ses désirs. D'où l'expression.
>Et puisque tu penses
>Comme une intime évidence
>Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
>Puisque c'est ailleurs
>Qu'ira mieux battre ton cœur
Si la personne à qui Goldman s'adresse souffre d'un problème cardiaque, c'est effectivement en service de cardiologie (dans n'importe quel hôpital) que son cœur battra mieux.
>Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
>Puisque tu pars
>Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
>Sauront t'aimer mieux que nous puisque
>L'on ne peut t'aimer plus
>Que la vie t'apprenne
>Mais que tu restes le même
>Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
>Garde cette chance
>Que nous t'envions en silence
Note : à ce moment là de la chanson, Goldman monte fortement dans les aigus, et ce passage est quasiment crié. Comme silence, on fait mieux.
>Cette force de penser que le plus beau reste à venir
>Et loin de nos villes
>Comme octobre l'est d'avril
Oui, c'est vrai, octobre est loin d'avril. Autre possibilité « et loin de nos quartier / comme janvier l'est de juillet »…
>Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
C'est dire si le garçon qui part était sale…
>Sans drame, sans larme
>Pauvres et dérisoires armes
>Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Contrairement à Goldman qui nous fait larmoyer avec ce texte.
>Puisque ta maison
>Aujourd'hui c'est l'horizon
C'est joli ça : avoir l'horizon pour maison. Le seul inconvénient est l'absence de tout à l'égout de l'horizon.
>Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
>Mais pas trop tard
S'il revient trop tard, la soupe sera froide. Et une soupe froide, c'est dégueulasse, c'est une douleur qui ne se pleure qu'à l'intérieur.
>Dans ton histoire
>Garde en mémoire
>Notre au revoir
>Puisque tu pars
>Dans ton histoire
>Garde en mémoire
>Notre au revoir
>Puisque tu pars
Le public de Goldman a besoin qu'on lui répète plusieurs fois les mêmes choses pour comprendre (un peu comme le public de Plamondon)
>J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Oublier une porte ? Ca fait déjà mal. Mais alors oublier plusieurs portes, une seule solution : SOS ALZEIMER : permanence du mardi au samedi de 10.00 à 12.00 au 57, bd de la Marne, résidence Wallach, 03.89.42.79.36 (répondeur tél. 24 h/24)
>Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
>J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
>Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
>Pas assez, pas assez, pas assez
Confirmation de ce que je disais du public de Goldman. C'était un passage d'émotion frelatée, signé par notre ami Jean-Jacques.