Je ne le ferai pas
Aujourdhui, je voulais parler de Jospin, qui sest fendu dune tribune pour le oui à la constitution européenne dans le nouvel observateur daté de demain. Quel Jospin ? Mais si, Jospin, rappelez-vous, le type qui avait annoncé, dans un moment rare de dignité, quil assumait pleinement la conséquence de son échec à lélection présidentielle de 2002 en se retirant de la vie politique ! Et bien, il essaie maintenant de revenir.
Il me fait penser à la situation suivante : vous invitez un couple dami. Le mari se fâche, sa femme pleure, et il partent en va en claquant la porte et en jurant de ne plus mettre les pieds chez vous. Et deux ans plus tard, votre ami revient, et il frappe à la fenêtre, car il nose pas passer par la porte. Et bien que vous fassiez semblant de ne pas le voir, il continue en changeant de fenêtre ! Insupportable ce type !
Je ne parlerai donc pas de Jospin. Non, aujourdhui, une petite note de poésie. Ben oui, la poésie, ça changera.
Je ne sais pas vous, mais moi, il y a des titres qui me fascinent. Des titres de films, de livres qui permettent dimaginer ce qui peut se passer. Des titres beaux, avec des mots qui vont bien ensemble (et pas des titres quon croirait fait avec des générateurs de phrases du style : « hygiène de lassassin », « cosmétique de lennemie » et autres « Robert des noms propres » de la regrettable Amélie Nottomb, dont nous aurons loccasion de reparler). Bref, des titres poétiques. Pour certains dentre eux, je ne sais pas si cest un livre ou un film (ça peut être les deux), et je nai pas vu ou lu la moitié dentre eux. Mais je les aime. Les voici :
- Quelle était verte ma vallée.
- Et au milieu coule une rivière.
- Mes nuits sont plus belles que vos jours.
- La constance du jardinier.
- Le roi des aulnes.
- La ville dont le prince est un enfant.
- Les cimetières sont des champs de fleurs.
- L'écume des jours.
- Les raisins de la colère.
- La vie devant soi.
- La promesse de laube.
- Larchipel des hérétiques.
- Je voudrais que quelquun mattende quelque part.
- Les amnésiques nont rien vécu dinoubliable.
Voilà, cétait une petite liste des titres qui me faisaient rêver.
Par contre, un titre ne convient pas du tout (mais alors pas du tout) : être la fille dEmile Louis.