Les criminels de la DDASS (partie 1)

Publié le par Matthieu C.

[je n'aime pas faire des posts trop long; c'est pourquoi cette note est coupée en deux parties; la suite et fin, demain, l'article complet, après-demain; les dessins viennent de là: http://www.cequilfautdetruire.org/article.php3?id_article=310]

 

Bien sûr, il ne faut pas généraliser. Bien sûr, parmi les assistantes sociales (et les assistants sociaux, si ce terme existe), il y a des brebis galeuses comme partout. Bien sûr que ces gens ne peuvent pas absorber toute la misère du monde et traiter tous les problèmes qu’on leur présente…

Bien sûr, ce n’est pas un métier de branleurs, de fégnasses tout juste bons à se faire plaindre pour la difficulté de leur travail. N’empêche que…

 

Entre 1963 et 1981, la DDASS a organisé, avec le préfet, le BUMIDOM (Bureau pour le développement des migrations intéressant les départements d’outre-mer), et parfois l’armée, le déplacement vers trois départements dépeuplés (la Creuse, le Gers et la Lozère) de 1641 enfants de la Réunion. Des petits nègres dans la Creuse, pour repeupler ce département que même les natifs fuyaient… Pour Michel Debré, député de la Réunion en 1963, il s’agissait de donner une chance à ces enfants en leur permettant de faire des études (alors que seuls 2,8 % des enfants sortaient de l’école à 20 ans, chiffres trouvés ici) et de contribuer au repeuplement des trois départements de merde cités plus haut. Car les enfants, qu’ils aient encore de la famille ou qu’ils n’en aient plus, étaient adoptés.

Alix HOAIR, directeur du foyer de Guéret (préfecture de la Creuse) entre 1969 et 1971, ainsi que sa femme, assistante sociale dans le même foyer, seront « congédiés », ayant dénoncé ce procédé. Pour deux congédiés, combien sont restés en place, sûrs de leur bon droit et surtout, sûrs du bien fondé de leurs bonnes actions ? Alix HOAIR raconte (toujours ici) cette anecdote hallucinante : "un jour, un paysan vient me voir afin d’emmener un enfant. Celui-ci expliqua […] qu’il voulait un petit noir parce qu’on lui ne donne qu’un repas par jour, on le fait dormir dans la paille, et il travaille beaucoup". Ca pourrait être amusant si cette histoire était unique, et que le paysan avait essuyé un refus. Certes, on suppose que monsieur HOAIR l’a envoyé paître, mais c’est la même question qui revient : pour un qui refuse et perd sa place, combien acceptent et garde leur place ?

 

La suite demain…

 

Matthieu

 

Publié dans C'est pas drôle

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E
J'attendrai après-demain pour faire un commentaire.<br /> Mais on peut déjà dire:"Sous le soleil rien de nouveau"<br /> Si tu continues Matthieu, à cause de toi, on va faire une dépression.
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D
" un petit noir parce qu’on lui ne donne qu’un repas par jour, on le fait dormir dans la paille, et il travaille beaucoup"<br /> <br /> Mais c'est ignoble!<br /> On peut meme pas le battre ni le violer? <br /> Putain, incroyable.<br /> Bon , j'hesitais a devenir paysan esclavagiste, finalement, je vais devenir prêtre en afrique, au moins tu peux tout faire.
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